L’INREES est un "Institut réunissant des experts du monde de la science, de la santé, de la psychologie, de la spiritualité et de la culture, autour de ces expériences si particulières, dites inexpliquées, surnaturelles, paranormales ou extraordinaires, qui nous invitent à penser l'humain, la vie et le monde autrement."
Cette conférence était organisée par l’Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires, le 4 mars dernier. L’INREES, est notamment l’éditeur du magazine Inexploré, aux confins de la science, de la psychologie et la spiritualité. La première fois que je l’ai lu, j’ai été très déroutée des sujets abordés, tellement en décalage, et aussi frappée par la qualité éditoriale, le sourcing des propos. Depuis je me suis habituée à apprécier chaque numéro et l’univers de l’INRESS, toujours frappant de justesse et de qualité. Je suis donc allée très confiante à cette conférence et je confirme que j’y ai vécu un moment extrêmement agréable avec l’excellente animation de Stéphane Allix, fondateur de l’INREES, et des intervenants d’une grande authenticité.
Du mental au ressenti, avec Serge Marquis, médecin quebecquois
Ce médecin québécois nous raconte qu’en s’intéressant à la souffrance de ses malades, il a identifié que 2 choses revenait toujours derrière le « stress » omniprésent : qui suis-je ? (identité) et Où vais-je ? (sens de la vie)
Sur le "Qui suis-je ?" Plusieurs hypothèses sont rencontrées :
- Ce que je possède : c'est autant le fait d’être propriétaire de sa maison, que d’avoir une jolie montre ou une robe de marque
- Mes croyances : ce qui peut élever, ou conduire à poser des bombes ou gâcher un diner entre amis en parlant politique avant des élections, parce qu’on a le sentiment que sa propre survie en dépend
- Ses souffrances : lorsque posture de victime, la souffrance devient l'identité, très difficile de soigner quelqu’un car le soigner c’est lui faire perdre son identité
La « vraie » réponse à qui on est, celle qui porte du bien-être pour soi, est de découvrir en nous ce qui ne vieillit jamais. C’est aussi ce qui va fédérer, plutôt que nous diviser :
- être présent
- aimer
- créer
- transmettre
- apprendre
- ….
Le besoin d’amour (donc d’attention) que tout humain a, peut conduire à faire des choses extraordinaires pour susciter l’attention (donc l’espoir, le sentiment d’être aimé). C’est pourtant l’un des meilleurs moyens de ne pas être présent, connecté à soi-même, donc de se tromper de chemin.
Ainsi la « réussite », c’est la présence à soi, base pour développer son potentiel. C’est le plus important car c’est cela qui permet de rêver et de réaliser ses rêves, tout au long de sa vie. Sinon nous sommes pleins d’obstacles intérieurs, incapables de savourer notre vie et (trop) occupés à des activités étrangers à nos propres rêves.
Les autres retours sur la Conférence En quête de l'harmonie de l'être
Pour aller plus loin : Pensouillard le Hamster, On est foutu on pense trop