Les défis de la rentrée

Parce qu’ils sont nombreux, même pour les grandes personnes

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Si les journées restent belles, il fait plus frais au lever du soleil. Au-delà de la tête qui sait, le corps le sent, c’est la rentrée !

Certains ont fait le choix d'une semaine ou deux à la maison afin de se réacclimater en douceur. D’autres, ont profité d’être ailleurs, jusqu’au dernier moment. Toutes les stratégies sont bonnes, du moment qu’elles sont conscientes et respectueuses des besoins de chacun. C’est l’un des enseignements de la pleine conscience : chaque être est unique et doit se prendre en compte de façon spécifique.

Même lorsque l’on a fini l’école depuis longtemps, à cette période de l’année, les défis pointent le bout de leur nez !

Parfois, c’est cesser les mauvaises habitudes. Il s'agit alors de porter son attention sur ce que l’on souhaite vivre, plutôt que sur ce que l’on souhaite quitter. Notre élan de vie va naturellement investir là où nous portons notre attention. Quels sont les premiers pas pour s’engager sur cette nouvelle voie ? Quelle pratique de la vie quotidienne va m’y aider ? Quelle disponibilité ai-je : un moment de la journée, une durée, des besoins matériels ?

Si c’est de se sentir reposé, se demander : qu’est-ce qui me fatigue ? qu’est-ce qui me repose ? Par exemple, avoir un temps calme en fin de journée, c'est-à-dire sans conversations animées, ou regarder le dernier thriller sur Netflix. Cela permet d'entendre le marchand de sable et de se coucher plus tôt, ce qui est souvent plus faisable que de se lever plus tard. Si le sommeil est la base, le repos, c’est bien plus que cela ! Ce que j’observe chez les personnes qui subissent la fatigue, c’est souvent des causes bien différentes du manque de sommeil : un état de tension permanent dans le corps, un stress qui met en état de vigilance, des tensions relationnelles, l’agitation mentale, des émotions envahissantes… la liste est longue ! Non, la fatigue n’est pas une fatalité. Nous avons tous droit à nous sentir reposé et à vivre une vie intéressante. Heureusement, il y a des solutions simples, faciles à mettre en œuvre au quotidien. La première étape étant de conscientiser les sources de fatigue qui ne sont pas liées au sommeil, cette étape de reconnaissance est délicate. Après, c’est pas après pas, que l’on peut passer d’un état de fatigue à un état de repos, notre état naturel d’être humain. Oui, même hors des périodes de vacances !

Pour d'autres, c'est de réussir une prise de poste, la recherche d’un nouveau travail. C’est le choix de créer son entreprise, ou sa propre activité en indépendant. Au-delà du bilan sur les ressources, identifier ses appréhensions, ses peurs et comment les dépasser est indispensable pour projeter et concrétiser sa réussite, pas après pas. Rome ne s’est pas fait en un jour ;-)

Enfin, les grandes vacances sont propices à la mise en place de changement de vie, notamment de famille, il se peut que vous soyez face à une “nouvelle vie”. Que cela vous donne de grandes préoccupations ou la ferme décision que maintenant votre vie va s’améliorer, écoutez-vous. Ecoutez la petite voix à l’intérieur de vous, celle qui vous dit que vous avez le droit d’être heureux.se et vous montre le chemin pour y arriver.

La capacité de jugement

Les parents font de leur mieux pour inculquer à leurs enfants la capacité de jugement. Elle permet de faire la différence entre une situation qu’il vaut mieux gérer seul et une situation où il est préférable de demander de l’aide, car seul, on va s’enliser et se sentir mal. On félicite l’enfant qui a demandé de l’assistance en pareilles circonstances. Paradoxalement, pour les adultes, c’est parfois différent du fait de certaines croyances liées aux mythes de Superman et Wonderwoman. Toujours vous débrouiller seul ne fait pas de vous quelqu’un de plus fort ou de plus aimable, simplement quelqu’un qui manque de capacité à identifier et respecter ses limites. Faire la différence est subtile car s’il y a “possible” ou “impossible”, le plus souvent la question va être : est-ce que ça vaut le coût de faire ce chemin seul ? Quel coût personnel ou financier ? Quel enjeu, quel risque sur le résultat ? la durée ? Suis-je prêt.e à assumer les conséquences ?

Lorsque cela bloque, demandez de l’aide ! En parler à vos proches est un premier pas. Des personnes ayant vécu des choses similaires seront ravies de partager leur expérience qui peut être très inspirante. Les personnes ayant une réelle capacité d’écoute, pour vous permettre de mieux réfléchir par vous-même peuvent aussi être sollicitées. Si cela ne suffit pas, il y a le coaching de vie, qui vous apporte des méthodes éprouvées et sur-mesure. Parfois une session unique pour faire le point s’avère salvatrice, parfois c’est dans la durée, avec des points mensuels… C’est à votre rythme, pour la durée que vous décidez, sur mesure, en fonction de vos besoins. Le coaching de vie, simplifie, ouvre les possibles et offre de la sérénité sur le chemin parcouru.

Anne MARIE

www.psdetoi.fr