Honorer sa vie

En conscience d'être un, indispensable au tout

· Suggestions,Identité,Vivre,Pensées,Expérience

D'abord accueillir son présent

Le 28 octobre, une petite semaine avant mon départ, j'ai rendez-vous avec un ami. Pause au milieu de la liste infinie de choses à faire, toutes "urgentes". Pause pour honorer la vie par une activité méditative, qui, par nature, met de côté ce qui se passe à l'extérieur. Une bulle de présence à soi, à l'autre, à la paix et la sérénité qu'apporte l'énergie d'amour qui circule naturellement lorsque nos cœurs s'ouvrent.

En fin de soirée, dans mon contexte de déménagement, je consulte tout de même mes messages. Plusieurs personnes de mon entourage me demandent si mon projet tient toujours, ou comment je vais faire suite aux annonces du gouvernement.

J'observe seulement aujourd'hui que, aucun d'entre eux ne mentionnait le contenu de cette actualité.

Merci!

En effet, après avoir échangé sur le sujet, en conscience qu'il n'y a aucune urgence, nous décidons de reporter au lendemain midi la découverte de cette actualité. Nous sommes dans la joie de privilégier notre état de profond bien-être.

C'est aussi un acte de responsabilité, individuelle et collective. Apporter SES propres réponses à sa vie et pouvoir ainsi offrir sa contribution au monde.

Le lendemain matin, je me vois répondre à une amie préoccupée pour moi, que je fais comme d'habitude : je garde mon cap, ma "position" est celle de mon chemin de vie. Ce qui se passe à l'extérieur fait partie du contexte auquel je m'adapterai si nécessaire.

Ensuite choisir son chemin pour cadre de vie

Lorsque j'ai décidé de quitter la France pour aller vivre en itinérance sur la Terre, quelques semaines auparavant, il était évident pour moi qu'il y aurait bientôt un nouveau confinement.

Inévitable. Depuis fin août, saison où la température est défavorable à la propagation du virus, nous étions déjà masqués à Paris, dedans comme dehors. Qu'allait-il se passer lorsque les températures allaient baisser ? A la saison traditionnelle de la grippe ? Il était évident que la "sécurisation sanitaire" monterait d'un cran. Ce que j'ignorais c'est si la date de mon départ aurait lieu avant ou après ce nouveau confinement.

Ce que je savais c'est que cela se passait autour de moi, ce n'était pas ma vie, simplement un élément de contexte. Quoi qu'il advienne j'étais centrée sur mon chemin, mon besoin d'aller me connecter à la Terre, qui m'exige de quitter la France.

Je me souviens m'être dit avec humour : "s'il n'y a plus d'avion j'irai par la terre, je traverserai, la France, l'Espagne et le Portugal et puis arrivée là-bas je trouverai bien un bateau pour me conduire à bon port !"

Je savais aussi que le sujet "mesures sanitaires" n'est pas un sujet français. J'ai à composer avec, où que je sois.

J'étais si tranquille. Cela a étonné certains. C'est parce que j'ai appris à différencier mon propre cadre et le contexte. A ne pas les confondre. A être lucide sur ce contexte, à l'accepter, même lorsqu'il ne m'arrange pas. Ce n'est pas une science exacte chez moi! Je suis humaine ;-) Simplement, la guidance de mon cœur est mon cadre. Ce n'est pas un truc en solo c'est au contraire quelque chose de très connecté grâce à l'accompagnement de mes guides spirituels. Je suis connectée au monde, et donc à l'intérêt collectif, sur d'autres plans que ceux des gouvernements ou de la culture dominante.

A cœur vaillant, l'infini des possibilités du quotidien s'ouvre. C'est le sujet de mon premier livre, Expérimenteur au Cœur Clair. Cela s'exprime chaque jour dans ma vie et ne cesse de me surprendre.

Anne